Le terme handicap est généralement utilisé comme un terme générique pour désigner une condition physique ou mentale qui peut limiter la mobilité, les sens ou la capacité d’une personne à s’engager dans certaines activités. Bien que le terme handicap ait également d’importantes implications juridiques, le sujet de cette discussion est moins médical ou politique que social. Bien que les États-Unis aient fait de grands progrès pour garantir des droits tels que l’égalité d’accès aux soins de santé, à l’emploi, au logement et à l’éducation pour les personnes handicapées, nous avons encore des défis à relever, notamment en ce qui concerne la stigmatisation omniprésente et les perceptions du handicap.
Table des matières
Perceptions culturelles du handicap
Le handicap est toujours confronté au défi permanent d’être perçu comme « différent » ou, au pire, inférieur à ses pairs valides. Ces perceptions négatives et cette stigmatisation envahissent presque tous les aspects de nos valeurs culturelles, des traits admirés que nous associons à la performance de la masculinité et de la féminité traditionnelles aux croyances sur ce qui est beau.
Dans de nombreuses cultures, les personnes handicapées sont souvent perçues comme des personnes malades, faibles et fragiles. Ces perceptions généralement erronées du handicap s’accompagnent également d’idées plus néfastes. Les personnes handicapées peuvent ne pas être considérées comme suffisamment masculines ou féminines ; elles peuvent ne pas être considérées comme sexuellement attirantes ou belles ; elles peuvent être considérées comme des objets plutôt que comme des agents. Ces défis sociaux uniques et presque invisibles auxquels les personnes handicapées sont confrontées ont un impact profondément négatif sur leur estime de soi, leur estime de soi et leur image corporelle.
Image corporelle et handicap
De plus en plus de recherches confirment les défis particuliers auxquels les personnes handicapées sont confrontées en matière d’estime de soi et d’image corporelle. Au niveau le plus large, les études ont montré que le handicap physique, en particulier, a une influence négative sur l’expérience psychologique, les attitudes et les sentiments des personnes à l’égard de leur propre corps. Bien que l’expérience varie d’une personne à l’autre, il existe des modèles communs qui correspondent à certaines caractéristiques démographiques comme le sexe.
Masculinité, féminité et handicap
Les valeurs perçues de la masculinité et de la féminité ont toujours un poids culturel important, même dans le monde changeant et diversifié d’aujourd’hui, ce qui pose des défis particuliers aux personnes handicapées. Dans une culture où la masculinité traditionnelle est associée à des traits tels que la domination, la force et l’indépendance, les hommes handicapés physiques peuvent avoir du mal à s’y conformer. Les femmes handicapées, en revanche, peuvent ne pas correspondre à la définition étroite du corps féminin idéal ou de ce qui est considéré comme beau.
Bien que la non-conformité à ces idées erronées ne soit certainement pas un défi limité aux personnes handicapées, la mesure dans laquelle de nombreuses personnes handicapées intériorisent l’image corporelle négative qui en découle est un véritable problème psychologique et émotionnel dont trop peu de personnes parlent.
Le lien entre l’acceptation du corps et le changement des attitudes
Comme c’est le cas pour les personnes valides, toutes les personnes handicapées ne souffrent pas de problèmes d’image corporelle. Il est peut-être tout aussi important de reconnaître que les personnes handicapées ne sont pas uniquement victimes des défauts de notre société. En fait, beaucoup d’entre elles luttent activement contre la stigmatisation et les perceptions négatives, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur d’elles-mêmes.
Aujourd’hui, les mentalités évoluent, mais lentement. Grâce à une couverture médiatique accrue et à une plus grande exposition au handicap, par le biais de reportages sur les soldats blessés ou d’émissions de télévision qui s’efforcent de présenter le handicap avec précision, les Américains de tous horizons ont davantage d’occasions de se confronter à leur perception du handicap. Souvent, l’exposition, qu’elle soit directe ou indirecte, peut suffire à commencer à dissiper les idées néfastes qu’ils peuvent avoir sur les personnes handicapées. Cette exposition conduit, espérons-le, à de plus en plus d’occasions de remettre en question ces notions et leurs racines dans notre culture. Lorsque ces notions sont remises en question, tout le monde – y compris les personnes handicapées et non handicapées – se voit donner les outils pour accepter son corps et acquérir une meilleure estime de soi.
Vous avez le pouvoir de changer votre expérience
Il n’est pas rare qu’une personne handicapée souffre de dépression ou se sente incompétente en raison de son expérience. Il n’est cependant pas sain de souffrir de ces sentiments en permanence.
La dépression peut affecter votre sommeil, votre alimentation, votre travail, vos relations et votre santé en général. Elle peut également avoir un impact sur votre qualité de vie. Si vous pensez que vous passez trop de temps à vous soucier de votre corps, il est peut-être temps d’envisager de demander de l’aide. Bien que des problèmes comme l’image corporelle et le bien-être psychologique ne soient généralement pas une priorité dans notre système de santé, ils devraient l’être.
Vous pouvez demander de l’aide de plusieurs manières, comme vous confier à un ami ou à un membre de votre famille en qui vous avez confiance, parler à votre médecin ou appeler un centre de conseil local. Vous n’êtes pas obligé de souffrir en silence. En parlant et en demandant de l’aide , non seulement vous accordez la priorité à votre bien-être, mais vous contribuez également à faire la lumière sur un problème peu signalé qui mérite d’être pris en considération.